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Dure vie en temps de guerre !

Dure vie en temps de guerre !
  • Henrich est un démoniste, pas le plus grand, mais pas un gnome non plus, il est maître des Elixirs, et sa vie est boulversée par de nombreuses personnes, qui s'expriment. Tous contre la liberté d'expression !
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28 avril 2008

Introduction à la mort.

Henrich_eating

Être un mort vivant n'est pas facile tout les jours...Il y a souvent ces sales souvenirs qui vous reviennent alors que vous n'avez rien demandé... Ce qu'il m'arrive dans ma vie de mort, ce que je pense avec ce qui n'est pas trop décomposé de mon cerveau, je le note dans mon  grimoire... J'intitule cette partie, vie et meurt. Non ne vous forcez pas à rire, l'humour est un peu le quotidien du mort, rire permet de supporter la vie disent certains, pour nous, rire permet de supporter la mort...

Le Cannibalisme est mon quotidien par exemple, pourquoi mangerai-je hommes et femmes vivant ou mort ? Pour me nourrir, oui je me nourri, oui je vais mieux une fois que j'ai ingurgité de la chair... Cette chair épouse voyez vous était fort bonne, aussi belle que savoureuse veux-je dire. Elle disait souvent que je lui déchirait le coeur quand je rentrais tard la nuit après mes études dans les sous sols d'une auberge crasseuse dont je terrerai le nom, bien qu'elle soit de forte réputation dans cette capitale humaine... Elle disait donc que je lui déchirait le coeur, et elle avait raison... Après que la mort répandu par le roi Liche m'eut emporté à mon tour,  je repris conscience dans le caveau familial, et m'extirpant tant bien que mal du cercueil qu'ils m'avaient conçu, je me rendis à ma demeure, et oui, c'est ce soir là que je compris ô combien j'avais déchiré son coeur, oui je l'avais arraché de mes propres mains décomposées, pour l'ingurgiter aussi vite, oui, j'ai brisé le coeur de ma femme, oui, mais pour le goût d'un palpitant, qui ne ferait de même ?
Le jour où je suis mort, je n'ai pas perdu seulement mon humanité, tout ce qui faisait de moi un être à part entière disparut, adieu sentiments, adieu plaisirs de la vie...Être mort c'est à plein temps, c'est pour l'éternité. L'éternité mité, décomposé, sans pouvoir aimer.
En réalité j'exagère les faits, car bien que mes yeux ne distinguent plus aucune couleur par exemple, ils voient tout de même, et donc pour les sentiments, ce que l'on peut dire, c'est que j'en ai des nouveaux. Ce que j'aime doit être mort, ce que j'abhorre est vivant.
Pourtant j'étais un mort-du de la vie, je la croquais à pleine dents que je n'ai plus, je croyais en la Lumière qui s'est éteinte pour moi.
La mort est ma nouvelle vie.
Laissez moi reposer en paix pour aujourd'hui.

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28 avril 2008

Le Commencement

Henrich_project_I

« Tout commençât lors d’une bataille pour la possession de ressource dans le célèbre Œil du Cyclone… La défaite était inévitable pour la Horde qui peinait à avoir un minimum d’honneur lors de ce combat. Chaque membre des différentes races n’avait rien trouvé de mieux que de se livrer à une joute d’insulte, dont les mères faisaient les frais. Comme beaucoup d’entre vous le savent, les instituteurs de langue, et ici, de français, sont à mon avis les premiers à avoir péris lors des premières guerres, de ce fait, le vocabulaire, l’expression de nos braves soldats s’en trouvaient fort appauvrie. Henrich, dont la culture égale son talent d’Alchimiste, se donnait le mal qu’il pouvait pour corriger les innombrables fautes qui ponctuaient chaque mots. Ce jour là, il fut pris à part dans ce combat, et décida sur l’heure, de noter dans son grimoire les récits qu’il entendait, histoire de retranscrire le comique de chaque situation… »

« Je corrigeais donc lors de cette bataille perdu d’avance, les fautes de mes camarades hargneux devant la défaite et leur incapacité à gérer un combat ; lorsque soudainement entre deux ‘va niké ta mère’, celui qui faisait le plus de fautes me dit : -Et toi, tu n’as pas envie d’aller niquer ta mère aussi ?- [comprenez là que j’ai corrigé ses fautes !] Je lui répondis aussitôt, ‘-moi c’est déjà fais, et toi ?’ - Sa réponse fut simple : - Va te pendre
Depuis ce jour là, il est de mon devoir de retranscrire tout ce qu’il ce passe d’amusant en ce bas monde… »

Herr Henrich

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